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Dimanche 12 juillet : but de la journée pique-nique au lac d'Aubusson tous ensemble.

     Centre des Quatres Vents d’Auvergne

Dimanche 12 Juillet 2020

Là les choses sérieuses commencent. Avec François et Jean-Paul le but fixé reste de pique-niquer ensemble à la base de loisirs du lac d’Aubusson d’Auvergne. Les marcheurs effectueraient une marche autour du lac d’une dizaine de kms sans grosses difficultés, tandis que nous autres nous réaliserions notre circuit. Seule l’heure de rencontre et les détails pour le transport des glacières restaient à définir. Je ne doute pas que nos braves dames trouveront une solution.

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Nos vaillantes marcheuses en ordre de bataille prêtent à en découdre

Nous voilà donc tous partis à vélo. Tout le monde reste grouper pendant un petit laps de temps

Les premiers arpents se révèlent d’une rudesse peu commune. Et comme amuse-gueule le village d’Escoutoux où la voie initiale tracée par François empruntait un chemin de terre au pourcentage élevé. Après concertation nous décidons de traverser le village par la route et donc d’éviter ce raidillon. Et là ça commence à grimper dur et ça dure. A peu près une heure après notre départ, nous sommes passés de 300 m. à 800 m et ce n’est pas fini. Puis à la faveur d’un arrêt général lors d’un croisement, René-Marc et Bernard A. décident de former un groupe à l’arrière et d’ajuster l’itinéraire en fonction des désirs de chacun.

 Cependant le terrain connait quelques portions plus calmes et offre quelques répits. La route montre un revêtement correct et la forêt nous protège des rayons ardents. C’est maintenant qu’il faut trouver la bonne alternance entre la position assise et la danseuse. Puis la lente montée reprend jusqu’à atteindre son point culminant au-dessus de la Chamba avoisinant les 1100 m. au bout de 3h et demie d’effort.

Nous nous retrouvons tous pour redescendre jusqu’au terme de cette partie : c’est-à-dire le lac d’Aubusson. Inutile de vous dire que la descente est beaucoup plus rapide que la montée, mettant à rude épreuve nos membres supérieurs, les mains crispées sur les manettes des freins. La vigilance est de mise car des débris d’écorce relatifs aux travaux forestiers parsèment la chaussée et un coup d’œil sur le côté nous renseigne sur les à-pics abrupts.

Finalement, nous nous retrouvons tous au lac d’Aubusson. Le pique-nique réunit l’ensemble des trente participants. Chacun s’affaire à son sac de victuailles. Nous apprécions le cadre prit d’assaut par les vacanciers. Bruno, Laurent et Sylvain en profitent pour piquer une tête. Jojo ne tarde pas à les rejoindre. Moi-même j’y vais faire la trempette des mollets et aperçois, ventre à l’air, un poisson mort. L’envie furtive me saisit à l’idée d’autopsier la pauvre créature afin de déterminer si l’un de nos quatre baigneurs à l’hygiène douteuse en serait à l’origine. J’y renonce.  Et l’après-midi s’écoule tout doucement, langoureusement dans ce cadre bucolique. Les uns s’essayant à la sieste, tandis que d’autres en profitent pour tailler des bavettes, devisant sur tel ou tel sujet. Finalement arrive l’heure de rentrer. C’est dur de reprendre le vélo pour ces 5 derniers kms que je parcours avec Jean-Paul. Au final nous accumulons 1800m de dénivelé.

Suite à la douche, nous nous installons, comme de coutume désormais, en cercle au sein des neuf camping-cars, van, caravanes, pour le rituel de l’apéritif. Anne, d’habitude si pudique et réservée et probablement rendue plus loquace grâce aux bons offices de Sylvain, lance à l’assemblée éberluée, l’annonce de son prochain mariage avec « l’homme le plus heureux » cité précédemment. Le premier instant de stupeur passé, chaque participant y va de ses chaleureuses félicitations à l’encontre des deux tourtereaux. Ce n’est pas sans quel qu’insistance du parterre d’adorateurs(trices) que nous parvenons à obtenir un baiser délicatement apposé sur les lèvres de la bien-aimée. Cette dernière renvoie à son Apollon* un regard énamouré teinté d’une infinie tendresse. Submergées par l’émotion Dani et Marie-Luce vacillent. Fort heureusement Jojo et François se précipitent à leurs chevets. Une haie d’honneur est constituée à la hâte, où chacun est chargé de lancer une poignée de riz, symbole de fécondité et de prospérité, aux futurs époux suivis de près par les deux demoiselles d’honneur Anne et Claire.

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Je tiens à préciser que le personnel porte des masques suite aux mesures sanitaires et non à une hygiène douteuse de nos adhérents.

Plus tard, tout en dégustant des lasagnes, Yves B., le Pavarotti local, empli d’une émotion contenue, entonne une douce romance à l’attention de nos deux colombes. Oui, C Jérôme c’est bien lui. Quel bel organe vocal ! Bernard A., voulant mettre un terme à un suspens intenable, pris son courage à deux mains pour dévoiler un secret autant étrange qu’insoupçonné. C’est devant une assistance médusée que nous apprenons des liens familiaux insoupçonnés. Voyez plutôt, qui aurait pu imaginer François étant le demi-frère, qu’Yves B. soit le grand-père, Thé Thé, nous l’apprendrons plus tard, une demi-sœur cachée. Et que dire des neveux représentés par Nico, Christophe, Bruno (dont le visage virant à la teinte catadioptre assure l’autorité sur les plus jeunes) et par l’enfant adopté Laurent. Oui l’histoire de Laurent mériterait un chapitre entier, en effet il n’y a aucun lien de parenté entre Bernard A. et lui-même. Cependant, comme ce dernier, telle une luciole attirée par la lumière, éprouvait un vif intérêt pour les neveux, le papa d’un des neveux, dans sa grande mansuétude, l’adopta.

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Simon et Garfungel enfin réunis. (Les deux de gauche). L’individu de droite n’est là que pour le décor…ignorez le.

 

Plus tard, enfin repus, nous nous réunissons autour du frêle arbre de la liberté. René-Marc accompagné de sa guitare et flanqué d’Yves B. pardon Pavarotti, entonnent quelques balades sentimentales bien connues. En retrait, Anne et Claire, les deux nonnes chartreuses, complètent ce bel ensemble vocal. A l’unisson nous reprenons les couplets.

23 heures dodo

 

* A cet égard, dès le lendemain, Bernard grimpera sur un rocher au col du Béal, pour personnifier ce dieu grec de la beauté masculine. Je crois qu’il existe une photo de ce mémorable instant.

 

 

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Séjour sur 3 jours en Auvergne


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